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Le FDLCEDS "No Child And Be Happy"
2 décembre 2009

[Le manifeste du non-enfantement ou "Pourquoi ne dois-je pas avoir d'enfants?"]

Qu'on se le dise : les enfants, ce n'est définitivement pas pour vous. Ça pleure, ça crie, ça fait dans sa couche, ça coûte cher ! Comment convaincre et expliquer votre répulsion ? En démentant ! Non, il ne s'agit pas de phobie ou de haine des enfants : c'est un geste humanitaire, altruiste (tout autre adjectif s'en rapprochant).


Argument 1 : Votre méthode de surveillance est magnifique certes, mais pas imparfaite ...

Facile à constater : si vous appliquez les méthodes du docteur Shin, il n'est pas difficile de comprendre que cela peu mener à quelques légères déconvenues.
Il suffit d'une faille dans votre système si parfait et l'enfant peu adopter différents comportements qui vous nuiront beaucoup.

+ Entre 0 et 1 à 2 ans (jusqu'à ce qu'il apprenne à marcher correctement du moins) :
Votre œil si vigilant s'est comme qui dirait... endormit  (mince, ça ne vous arrive pourtant jamais !). Le démon a profité de ce laps de temps pour ramper vers l'escalier et s'y fracturer le crâne dans une chute que vous n'avez pas eu le plaisir d'observer.

+ Passé cet âge
Même scénario, sauf que cette fois l'enfant en a profité pour aller jusqu'à la rue. Au choix, il s'est alors fait écrasé par un camion/voiture/scooter/moto/vélo/tout objet roulant ou non dangereux pour le môme, fait enlevé par un pervers/psychopathe/femme en mal d'enfant/autre, est partit on ne sait où et on ne le reverra jamais.

Bon d'accord c'est triste mais en attendant, voici la conclusion de ce scénario : vous pouvez éventuellement faire un peu de prison pour négligence (chouette les vacances, et avec ça vous les sentez passer les neufs mois de grossesse souffrante). A supposer qu'on ne détermine pas que vous avez fait exprès (dans ce cas on vous offre quelques petites années supplémentaires, aux frais de l'état).
Le cas échéant, vous devez quand même soutenir une sacrée réputation auprès de vos voisins et congénères. Bonjour la vie !


Argument 2 : Oui mais... mes nerfs ne sont plus ce qu'ils étaient vous savez !

Il suffit de peu pour que vous basculiez. Qu'on se le dise vous n'êtes pas très stable. Puis c'est de leur faute aussi : ils pleurent sans arrêt et on éternellement besoin de vous.
Bercé trop près du mur, une main qui vole sous le coup de l'impulsivité, un coup de pied purement involontaire (et on vous croit, vous êtes bon comédien hein!) et c'en est finit.

+  Au choix, les flics vous laissent tranquille et c'est à la DASS que l'enfant finit (bon cette solution peut être avantageuse : vous aurez remplit vos fonctions "biologiques" et n'aurez plus à en subir pour autant les conséquences). Par contre la réputation "mauvaise mère" est collée sur votre front (et les commérages à votre dos...).
Dommage mais efficace...

+ Sinon, vous pouvez passer sur la case prison... et vous y arrêter pour avoir frappé un enfant (et malheureusement vous avez beau être dans vos droits, la légitime défense ne marche pas dans ce cas là... oui la justice est mal faite que voulez vous !).

Alors bon... Case prison ou services sociaux. Pas très glorieux tout ça...


Argument 3 : Et c'est qui qui a l'air d'une baleine ?

Qu'on se le dise : vous allez tripler de volume (voir pire). Vergetures, nausées, arrêt de travail (je vous voit venir paresseuses, ne fléchissez pas, ce n'est qu'une bien maigre consolation à côté de tout ce qui vous attend)...
Bref, votre silhouette à en faire baver plus d'une, on oublie. Et pas dit qu'une fois le paquet livrer, vous retrouviez vos courbes d'antan (c'est même fort peu probable).
Sans parler des contractions et de la souffrance pendant neuf mois. Faut la porter la chose !
Alors bien sûr il y a l'adoption sinon mais... votre vie est déjà si compliquée, pourquoi en rajouter ?


Argument 4 : Bye bye sexualité (florissante du moins)

Oui, c'était marqué en minuscule en bas de contrat. Dommage que vous ayez loupé ça !
Petit il pleure sans arrêt, grand il vient squatter le "lit de papa et maman parce qu' [il] a fait un cauchemar". C'est dommage, c'était juste le seul moment de votre journée où vous pouviez faire des choses sous la couette. Mais non ...
Après vous pouvez toujours l'inclure, mais ça peut aussi vous mener à la case prison (et pour l'équilibre du marmot, pas terrible mais à la rigueur c'est vous les parents ! Le tout est d'assumer...)
On oublie aussi, dans le cas d'une mère célibataire, les merveilleux coups d'un soir qu'on ramenait à la pelle (et puis le "j'ai un gosse" fait pas très glam dans le milieu, donc on ferme sa gueule). Ben oui, mère rime avec responsabilité (vous en avez horreur mais bon... refilez-le à la DASS ou l'adoption à la rigueur).
Autrement, reste les coups rapides quand vous pouvez.


Argument 5 : Vie sociale aussi, je te dit adieu !

Vos amis que vous voyez déjà peu, vous pouvez prendre rendez-vous dans une bonne dizaine d'années, quand le gamin aura appris à se débrouiller seul.
Les soirées entre potes à finir par terre, on oublie. A la rigueur quand il arrive vers l'adolescence, vous pouvez reprendre. Le gosse saura bien venir vous chercher et vous allonger sur le canapé pour cuver, bassine et sopalin à portée. Mais bon, en attendant... ce n'est pas dit que vos amis (qui eux, ont eu la présence d'esprit de ne pas en avoir) vous ait attendus pour faire la fête.
Et qu'est ce qu'on prend un malin plaisir à vous rappeler que vous n'étiez jamais là !


Argument 6 : Votre boulot s'en ressentira

Sans parler du fameux congé maternité, la carrière professionnelle chutera aussi. Qui a déjà vu un père de famille à la tête d'une entreprise gagner des millions sans négliger ses enfants ?
De même, vos absences fréquentes vous desserviront. Le "oui mais mon fils était malade" (sauf s'il finit à l'hôpital, et encore), "ma fille a été arrêtée pour avoir fait le tapin, je vais payer sa caution" et autres explications entendues maintes et maintes fois par vos supérieurs ne suffiront pas.
Vous serez considérée comme la pestiférée, le boulet qui empêche les projets d'avancer, l'élément en trop dans la chaîne alimentaire.
Bref, votre bureau sera juste à côté de l'entrée avec une pile de paperasse administratif avant que vous ayez eu le temps de dire "ouf".


Argument 7 : "Une petite pièce s'il-vous-plaît"

Vous savez bien que ces bestioles coûtent cher. Et il ne s'agit pas de l'entretenir avec la nourriture de votre hamster ou d'espérer que votre voisine viendra le changer quand elle estimera que ça sent trop fort dans le couloir. Non...

Qu'on se le dise bien. Enfant signifie au minimum nourriture en plus, couches, vêtements, baby-sitter si besoin. Et puis si le temps c'est de l'argent... Les enfants c'est du temps ET de l'argent. Et en moins de deux, vous aurez telement de choses à payer (en plus de subvenir à vos propres besoin aussi bien côté nourriture, boisson, loyer que sorties avec les amis et petits plaisir quotidiens de la vie), que vous vous retrouvez SDF à faire la manche sans vous en rendre compte.

Non mais franchement, vous avez déjà vu quelqu'un mendier et vous dire dans le métro qu'il n'a pas d'enfants ? Non, un truc de dingue ! A croire qu'ils ont tous au moins trois bouches à nourrir (en plus de la leur). On peut visiblement en conclure que ça arrive surtout aux parents (c'est triste mais il faut bien lutter contre ça non ? N'en ayez pas, vous serez à l'abri !).


Il y en a surement bien d'autres, mais ceux-ci sont les plus fréquents. A vous de pesez le pour et le contre, mais un conseil : fiez-vous en à notre slogan "No Child and Be Happy".

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